BSA
BSA BSA Surfacecorporelle Mesurescorporelles
L’estimation de la surface corporelle (BSA) est utilisée à de nombreuses fins cliniques. On peut l’utiliser pour déterminer un dosage plus précis de certains médicaments pour un patient et on l’utilise généralement pour établir le dosage des médicaments chimiothérapeutiques et des médicaments utilisés chez la population pédiatrique. En outre, l’estimation du débit de filtration glomérulaire (DFG), une formule utilisée pour mesurer les fonctions rénales, se calcule à l’aide de la surface corporelle. Plusieurs formules permettent d’estimer la surface corporelle sans la mesurer directement. En règle générale, ces différentes formules ne varient pas de manière significative de l’une à l’autre. Elles sont toutes considérées comme acceptables, aussi bien chez des personnes dont le poids est normal que chez des personnes atteintes d’obésité. La formule de Mosteller (que cet outil utilise) est l’une des plus couramment utilisées dans les pratiques et essais cliniques. De manière générale, l'on estime que la BSA apporte une estimation plus précise de la masse métabolique que le poids du corps, car une masse anormale de tissus adipeux influe moins sur cet indicateur. Toutefois, l’utilisation de la BSA fait l’objet de nombreuses critiques importantes lorsqu’elle est utilisée pour déterminer le dosage de médicaments présentant une marge thérapeutique étroite comme les médicaments utilisés en chimiothérapie. D'ordinaire, on constate une variation allant de 4 à 10 fois de la clairance des médicaments d’un individu à l’autre en raison de l’activation différée du processus de clairance des médicaments associés à des facteurs génétiques et environnementaux qui peuvent entraîner un surdosage et un sous-dosage important. Cela étant dit, aucune autre mesure de la taille par rapport au poids n’a montré de meilleures performances que la BSA en matière de réduction de la variabilité inter-individus.
Calculateur de cholestérol LDL et non-HDL
CalculatedLDLC CalculateurdecholesterolLDLetnonHDL objectObjectobjectObject
Le cholestérol à lipoprotéines de faible densité (LDL-C) est depuis longtemps reconnu comme un facteur de risque de maladie cardiovasculaire athérosclérotique qui est une cause majeure de décès à travers le monde. Il est possible de mesurer le LDL-C directement ou de le calculer à partir d’autres tests sanguins, tels que le cholestérol total, le cholestérol à lipoprotéines de haute densité et les triglycérides. La formule de calcul du LDL-C la plus courante est l’équation de Friedewald. Cette formule est largement utilisée dans les pratiques cliniques. Toutefois, elle possède certaines limites, comme le fait de ne pas être précise à des niveaux de triglycérides très élevés ou très faibles, ou dans certaines conditions qui affectent le métabolisme des lipoprotéines. D’autres formules ont été proposées pour calculer le LDL-C. Certaines études ont suggéré que ces formules alternatives peuvent apporter des estimations plus précises du LDL-C et mieux prédire le risque de maladie cardiovasculaire athérosclérotique chez certaines populations, notamment les personnes souffrant de diabète, d’obésité ou de syndrome métabolique. Toutefois, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour valider ces formules et comparer leurs performances aux mesures directes du LDL-C. Comme alternative au LDL-C, il est possible de calculer le cholestérol hors lipoprotéine à haute densité (HDL). Il s’agit d’un indicateur qui mesure le cholestérol total transporté par l’ensemble des apolipoprotéines B athérogéniques, y compris les particules riches en triglycérides. Le cholestérol hors HDL est de plus en plus utilisé dans les directives relatives à la prévention des maladies cardiovasculaires. Le calcul du LDL-C et du cholestérol hors HDL est un outil utile pour évaluer les risques de maladies cardiovasculaires athérosclérotiques et la surveillance des traitements réduisant les lipides. Toutefois, ces indicateurs ne sont pas parfaits et peuvent ne pas refléter le niveau véritable ou la qualité des particules de lipoprotéines présentes dans le sang. C’est pour cette raison qu'il est important d’envisager d’autres facteurs pouvant influer sur les risques de maladies cardiovasculaires athérosclérotiques comme l’âge, le sexe, les antécédents familiaux, la pression artérielle, la consommation de tabac et le mode de vie.
CHA₂DS₂-VASc et CHADS₂
CHA2DS2VASc CHADSVAScetCHADS Estimationdurisquedaccidentvasculairecerebralchezlespatientsatteintsdefibrillationauriculairenonvalvulaire FibrillationatrialeAccidentvasculairecerebralDysrythmies
Le score CHA₂DS₂-VASc est une règle de prédiction clinique qui permet d’estimer le risque d’accidents vasculaires cérébrales (AVC) chez les personnes souffrant de fibrillation atriale (FA), une arythmie cardiaque courante et sérieuse. La FA est l’une des causes principales d’AVC, d’insuffisance cardiaque, de mort subite et de maladie cardiovasculaire et, en tant que telle, constitue un problème de santé mondial important affectant des dizaines de millions de personnes à travers le monde. Le score CHA₂DS₂-VASc se calcule en attribuant des points à différents facteurs de risque d’AVC, comme une insuffisance cardiaque congestive, l’hypertension, l’âge, le diabète, des antécédents d’AVC, des maladies vasculaires et le sexe. Plus le score est élevé, plus le risque d’AVC est important. Le score est utilisé pour guider la décision de commencer ou de continuer un traitement antithrombotique pour la prévention des AVC chez les patients atteints de FA. Le score CHA₂DS₂-VASc présente comme avantages sa facilité d’utilisation, le fait qu’il inclut plus de facteurs de risques que l’ancien score CHADS₂ et qu’il identifie plus de patients à faible risque qui ne nécessitent pas de traitement antithrombotique. Il présente aussi quelques inconvénients : il peut surestimer le risque d’AVC chez certains patients, il ne tient pas compte de certains facteurs de risques importants comme les fonctions rénales ou les biomarqueurs, et occulte également la variabilité du risque d’AVC avec le temps. Des preuves montrent que le score CHA₂DS₂-VASc est meilleur que le score CHADS₂ pour prévoir le risque d’AVC chez les patients atteints de FA. Il est également prouvé que les traitements anticoagulants réduisent les risques d’AVC chez les patients atteints de FA dont les scores CHA₂DS₂-VASc sont élevés. Toutefois, nous avons toujours besoin d’autres études pour valider et affiner ce score auprès de populations et de paramètres différents.
Clairance de la créatinine
CreatinineClearance Clairancedelacreatinine FormuledeCockcroftGault Fonctionrenale
La clairance de la créatinine est un indicateur des fonctions rénales qui estime la vitesse à laquelle les reins éliminent la créatinine contenue dans le sang. Cet indicateur peut être utilisé pour ajuster le dosage de certains médicaments chez des personnes souffrant de maladie rénale chronique. Les maladies rénales chroniques constituent un problème de santé publique majeur à l'échelle mondiale. Elles touchent des millions de personnes et accroissent le risque de maladies cardiovasculaires, de diabète et d’hypertension. Il est possible de mesurer la clairance de la créatinine en collectant un échantillon d’urine de 24 heures et un échantillon sanguin. On peut également l’estimer en utilisant une formule qui prend en compte le niveau de créatinine sérique, l’âge, le poids et le sexe du patient. La formule la plus utilisée est la celle de Cockcroft et Gault qui a été développée en 1973. La formule de Cockcroft et Gault, bien qu’elle soit simple et largement disponible, présente certains inconvénients. Par exemple, elle peut ne pas être précise chez certaines populations, notamment chez les personnes souffrant d’obésité ou de malnutrition, chez les personnes âgées ou chez les personnes présentant une masse musculaire extrême ou une maladie du foie. En outre, d’autres équations qui calculent l’estimation du débit de filtration glomérulaire comme l’équation CKD-EPI (Chronic Kidney Disease Epidemiology Collaboration) sont devenues les méthodes préférées d'estimation des fonctions rénales selon les directives actuelles. Cela dit, la posologie de certains médicaments (souvent anciens, mais toujours régulièrement utilisés) propose toujours des ajustements aux insuffisances rénales en fonction de la clairance de la créatinine.
DFGe (CKD-EPI, MDRD)
GfrCdkMdrd DFGeCKDEPIMDRD Estimationdutauxdefiltrationglomerulaire Fonctionrenale
L’estimation du débit de filtration glomérulaire (DFG) est une mesure des fonctions rénales. Elle est utilisée pour diagnostiquer et surveiller les maladies rénales chroniques, un problème de santé mondial qui touche environ 10 % de la population à travers le monde et provoque une morbidité et une mortalité élevée. L’estimation du DFG se calcule en utilisant le niveau de créatinine sérique, l’âge et le sexe. D’autres formules incluent également l’ethnie de la personne. Différentes équations permettent d’estimer le DFG, mais les plus utilisées sont les équations CKD-EPI qui ont remplacé l’équation MDRD. Ces équations sont basées sur des études importantes qui ont validé leur justesse et leur précision sur différentes populations. Les équations CKD-EPI sont recommandées par la plupart des directives internationales, car elles sont plus précises que l’équation MDRD, en particulier pour les valeurs supérieures à 60 mL/min/1,73 m². Les avantages de l'utilisation du DFG pour l'estimation des fonctions rénales résident dans le fait qu'il est relativement facile à calculer, largement disponible et standardisé. Il apporte également une meilleure estimation des fonctions rénales que la créatinine sérique seule, qui peut être influencée par des facteurs tels que la masse musculaire, l’alimentation, l’hydratation et les traitements médicamenteux. Les inconvénients de l’estimation du DFG résident dans son imprécision dans certaines situations comme les traumatismes rénaux, la grossesse, les morphologies extrêmes, la malnutrition ou les pertes de tissus musculaires. Elle peut également ne pas refléter le véritable fonctionnement du rein chez certains groupes ethniques ou chez des personnes présentant de rares variations génétiques qui affectent le métabolisme de la créatinine. Dans la pratique, l’estimation du DFG est utilisée pour évaluer la phase d’une maladie rénale chronique, orienter les décisions en matière de traitement, ajuster le dosage des médicaments et évaluer le risque de complications et de conséquences. En pratique, la base de preuves permettant d’utiliser l’estimation du DFG est élevée, car de nombreuses études ont montré que l’estimation du DFG est associée à des risques d’évolution des maladies rénales chroniques, de maladies cardiovasculaires, de mortalité et d’autres conséquences. Toutefois, l’estimation du DFG n’est pas un indicateur parfait du fonctionnement des reins et doit donc être interprétée dans le contexte d’autres découvertes cliniques et laboratoires.
GCS
GCS GCS EchelledeGlasgow AccidentvasculairecerebralInfectionsdusystemenerveuxcentralBlessure
L’échelle de Glasgow (GCS) est un outil qui peut être utilisé pour mesurer l’état de conscience d’une personne. On l’utilise généralement chez des patients souffrant de traumatisme crânien. La GCS évalue l’état de conscience d’une personne en fonction de trois critères : l’ouverture des yeux, la réponse verbale et la réponse motrice. La GCS se calcule en attribuant des points à chacun de ces trois indicateurs (ouverture des yeux, réponse verbale et réponse motrice). Le score s’exprime par la somme des résultats ainsi que par chacun des éléments. Par exemple, un score de 11 peut s’exprimer sous la forme GCS11 = E3V4M4. Le score maximum est de 15, et indique que la personne est totalement consciente. Le score minimum est de 3, et indique une absence de réponse. Les patients dont le score se situe entre 3 et 8 sont généralement considérés comme étant dans le coma. Les principaux avantages de la GCS résident dans sa facilité d’utilisation et dans le fait qu’elle apporte une mesure objective de l’état de conscience. Elle présente une bonne concordance inter-observateurs et il a été prouvé qu’elle apporte de bonnes prévisions de pronostic dans plusieurs états. La GCS peut également identifier des signes précoces de détérioration et guider les soins immédiats. Toutefois, la GCS n’a aucune utilité pour établir l’étiologie d’un coma et ne doit pas être utilisée pour prédire l’issue pour un patient.
HAS-BLED
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Le score HAS-BLED est un outil simple et éprouvé d’estimation du risque d’hémorragie majeure chez des patients présentant une fibrillation atriale (FA). La FA est un trouble du rythme cardiaque courant qui augmente le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) et d’autres complications cardiovasculaires. Un traitement anticoagulant est utilisé pour empêcher les caillots sanguins et réduire le risque d’AVC chez les patients souffrant de FA. Toutefois, ce traitement augmente les risques d’hémorragies qui peuvent être fatales. C’est pour cette raison qu'il est important d’évaluer le risque d’hémorragie de chaque patient avant de commencer le traitement anticoagulant. Le score HAS-BLED repose sur sept paramètres cliniques : l’hypertension artérielle, une fonction hépatique ou rénale anormale, des antécédents d’AVC, une hémorragie précédente ou une prédisposition aux hémorragies, un rapport normalisé international (INR) instable, un âge supérieur à 65 ans et une prise de médicaments concomitante qui augmente le risque d’hémorragie ou la consommation d’alcool. Chaque paramètre se voit affecter un score de 1 ou de 2 et le score total va de 0 à 9. Un score plus élevé indique un risque d’hémorragie plus important. Le score HAS-BLED a pour avantages d’être facile à utiliser, d’intégrer des informations cliniques déjà disponibles et d’avoir été validé par plusieurs études et directives. Ses inconvénients sont qu’il ne tient pas compte de certains autres facteurs potentiels de risque d’hémorragies, comme la fragilité, les comorbidités ou les facteurs génétiques. Il ne tient pas non plus compte du type ou du dosage d’anticoagulant utilisé qui peut avoir une incidence sur le risque d’hémorragie. Le score HAS-BLED peut aider les cliniciens à identifier les patients qui présentent un risque élevé d’hémorragies et qui peuvent avoir besoin d’une surveillance et d’un suivi plus régulier. Toutefois, il ne doit pas être utilisé comme seul critère pour refuser un traitement anticoagulant, car les avantages de la prévention des AVC sont souvent préférables aux risques d’hémorragies.
HbA1c
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HbA1c (hémoglobine A1c ou l’hémoglobine glyquée) est un indicateur du taux de glycémie moyen dans le sang sur les 2 à 3 derniers mois et représente l’un des principaux tests de diagnostic du diabète et de surveillance du traitement. Le diabète est une cause majeure de décès et de complications de santé à travers le monde. Le nombre de personnes souffrant de diabète augmente rapidement, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire et devrait augmenter de 10,9 % d’ici 2045. La mesure des niveaux de glycémie dans le sang est le paramètre clé utilisé pour diagnostiquer le diabète et surveiller l’efficacité du traitement. Toutefois, les mesures des niveaux de glycémie instantanés ne montrent pas toujours l’efficacité générale du traitement. La HbA1c est la mesure la plus communément utilisée de la glycémie chronique. Il peut s’agir de l’un des tests utilisés pour diagnostiquer le diabetes mellitus et est largement utilisé pour surveiller les niveaux de glycémie dans le sang à long terme chez des patients atteints de diabète connus et ainsi surveiller l’efficacité globale du traitement. L’un des principaux avantages de la HbA1c est de refléter les niveaux moyens de glycémie dans le sang sur une période plus longue que les autres tests, comme la glycémie dans le plasma à jeun ou un test oral de tolérance au glucose. Il est également moins touché par les changements à court terme dans les niveaux de glycémie dans le sang en raison du stress ou de maladies. Toutefois, la HbA1c présente aussi certains désavantages. Par exemple, cet indicateur peut ne pas être précis chez des personnes souffrant de maladie rénale chronique et certains troubles sanguins (un faible renouvellement des globules rouges est associé à des valeurs HbA1c artificiellement élevées tandis qu’un renouvellement inhabituellement rapide des globules rouges est associé à des valeurs HbA1c artificiellement basses). L’utilisation de la HbA1c est encouragée par les principales directives internationales concernant le diabète.
IMC
BMI IMC Indicedemassecorporelle DiabeteMesurescorporelles
L’IMC (indice de masse corporelle) est un outil d’évaluation de l’obésité. L’obésité est un problème de santé mondial qui touche des millions de personnes à travers le monde. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime à 1,5 milliard le nombre d'adultes âgés de plus de 20 ans (soit environ 34 % de la population adulte mondiale) qui sont en surpoids ou obèse. Un IMC qui se situe dans les plages « surpoids » et « obésité » accroît le risque de développer un diabète de type 2, de l’hypertension et des maladies cardiovasculaires chez ces personnes. En pratique, l’IMC s'utilise pour évaluer si une personne est en insuffisance pondérale, à un poids idéal, en surpoids ou obèse. L’obésité désigne toute personne ayant un indice de masse corporelle (IMC) supérieur ou égal à 30, tandis que pour être en surpoids, une personne doit présenter un IMC allant de 25 à 29,9. L’IMC représente la mesure de surpoids et d’obésité au niveau de la population la plus utile, car il est le même, quel que soit le sexe et l’âge des adultes. Toutefois, il faut le considérer comme un indicateur approximatif. En effet, selon les individus, il peut ne pas correspondre à un même niveau de graisse corporelle. L’IMC a pour avantages d’être facile à calculer et de ne rien coûter. On peut l’utiliser comme outil d’évaluation afin d’identifier des problèmes de santé potentiels. Toutefois, l’IMC présente aussi certains désavantages. Par exemple, il ne tient pas compte de la masse musculaire ou de la densité minérale osseuse. C’est la raison pour laquelle les athlètes ou les personnes présentant une masse musculaire importante peuvent avoir un IMC élevé sans être en surpoids ou obèses. En outre, l’IMC ne fait pas la distinction entre masse graisseuse et masse maigre. Il est prouvé que l’IMC peut être utile en pratique. Par exemple, des études ont montré qu’un IMC élevé augmente le risque de développer un diabète de type 2 et des maladies cardiovasculaires. Toutefois, il convient de noter que l’IMC n’est pas un outil de diagnostic, et qu’il doit être associé à d’autres indicateurs comme le tour de taille et la pression artérielle.
Intervalle QT corrigé
QTc IntervalleQTcorrige CorrigelintervalleQTpourlesextremesdelafrequencecardiaqueformuledeFridericia Dysrythmies
QTc désigne l’intervalle QT corrigé. Il s’agit d’une mesure de la durée de la dépolarisation ventriculaire et de sa repolarisation sur un électrocardiogramme (ECG). Le QTc s’ajuste par rapport à la fréquence cardiaque, car l’intervalle QT est inversement lié à la fréquence cardiaque. Un QTc prolongé est associé à une augmentation du risque d’arythmies ventriculaires, telles que les torsades de pointes et les crises cardiaques soudaines. Deux des formules les plus fréquemment utilisées pour calculer le QTc sont les formules de Fridericia et de Bazett. Elles ont été proposées en 1920, la première par Thomas Fridericia et la seconde par Henry Cuthbert Bazett. Elles sont largement utilisées dans des pratiques et des recherches cliniques, mais présentent certaines limites, comme la surcorrection et la sous-correction de l’intervalle QT à des fréquences cardiaques élevées ou faibles. Il est également possible d’utiliser d’autres formules pour calculer le QTc. Toutefois, il n’existe aucun consensus concernant la meilleure formule ou la formule la plus adaptée en fonction de la situation. Le QTc est un paramètre important dans la surveillance de la sécurité du cœur de certains traitements, notamment les médicaments psychotropes qui peuvent entraîner un prolongement de l’intervalle QT. Le QTc peut également contribuer à diagnostiquer et à gérer certaines conditions congénitales ou acquises qui affectent la repolarisation cardiaque. Toutefois, le QTc n’est pas un outil de prévision des risques d’arythmie, et d’autres facteurs, comme les déséquilibres électrolytiques, les ischémies et les facteurs génétiques, doivent également être pris en compte.